CE QUI EST ECRIT 20 JUIN 1940
CRIVILLER-DU 19 AU 21 JUIN 1940 1
Sur le monument au mort de Merviller est inscrit parmi les victimes civiles de la guerre 1939-1945 "BECKER Joseph"
Père de 8 enfants Monsieur BECKER était originaire de la Lorraine mosellane En 1940,il était métayer de la ferme du Colombier depuis 3 ou 4 ans.
Comme la majorité‚ des Mosellans de cette époque Monsieur BECKER s'exprimait difficilement en Français
Il fut fusillé‚ dans des conditions obscures par des éléments de 1 er Division de grenadier Polonais dans la nuit du 19 au 20 juin 1940.
Dans le même temps les habitants du hameau de Criviller étaient brutalement priés d'évacuer le hameau.
Deux faits qui depuis soixante ans ont fait l'objet de suppositions plus ou moins fantaisistes
Faut-il encore en étayer une nouvelle?
CE QUE J'AI VU
Le 19 Juin 1940 vers 20 heures une petite compagnie d'infanterie Polonaise gravit l'unique rue de Criviller pour se diriger vers la ferme du Colombier.
Je me souviens parfaitement du pistolet-mitrailleur que portait le 1 er Rang de ces sections, du sinistre martèlement des chaussures à clous sur les pierres du chemin
Après son passage d'autres soldats collectaient en porte à porte, pelles,bêches et pioches.
Du haut de mes 10 ans, réalisant la gravité de la situation, je me blottis contre ma mère en lui disant" On ne verra plus notre Papa" phrase que ma mère me remémora bien souvent
Devant l'évidence de prochains combats la centaine d'habitants du hameau ainsi que la trentaine de réfugiés Alsaciens majoritairement Strasbourgeois prirent possession des caves du hameau supposées solides, caves de CUNY Émile dit"Lavaringues"SEVERIN Henri , VERRELLE Louis et WALON Adolphe(mon Grand-père)aujourd'hui Nø1 ter, 10,11,et 17
Plutôt mal installé sur des bancs, des chaises essayant de chasser l'angoisse la valise à proximité, la population attendait l'arrivée des Allemands.
Il régnait encore nuit noire, vers trois heures du matin quand nous fûmes avisés par d'autres habitants que les Polonais exigeaient notre départ.
Menant tapage ils avaient pénétré dans les autres caves et expulsé les occupants vers Baccarat.
Ainsi Monsieur LAURENT Victor qui n'avait pas quitté sa maison (Nø2)installé sur un fauteuil, dans sa cuisine, fut brutalement tiré de sa somnolence et prié de prendre la direction de Baccarat sans que lui fut accordé le temps de se munir du moindre objet.
Monsieur VERRELLE Henri désireux de retourner dans sa maison (Nø6) pour prendre un complément fut repoussé par la pointe de baïonnettes
Des sentinelles quadrillaient le hameau.
Le départ fut tellement rapide que le jeune THIRY Serge âgé de moins d'un an fut oublié durant une demi-heure dans une cave.
Aucun animal ne fut du voyage.
Dans l'ensemble prendre la direction de Baccarat avec quelques charrettes semblait rassurante renouvelait-on pas Août 1914 où le hameau avait tenté de s'installer durant trois jours sous les fours des cristalleries.
La route était libre, seul un motocycliste de la circulation routière,Nous regarda silencieusement passer.
C'est tout naturellement que les habitants de Criviller se retrouvèrent parmi d'autres sous les fours.Dans le noir nous occupâmes des brancards qui y étaient installés à profusion, le silence était presque total, de temps à autre un inconnu nous renseignait sur les mouvements extérieurs. Je me souviens de "Les soldats cassent leurs fusils dans les bouches d'égouts"
Vers 16 Heures mouvement de torche électrique au- dessus de nos têtes, conduit par un civil probablement responsable des cristalleries deux Allemands inspectent notre abri, nous apprenons que parmi nous se trouvent deux soldats blessés, ils donnent l'ordre de les sortir immédiatement de l'abri.
Derrière eux à notre tour, nous sortons, et par la rue du 20 eme B.C.P. Nous reprenons la direction de Criviller.
Arrivant de la route de Gélacourt les compagnies Allemandes entre dans Baccarat, c'est ma première vision de l'armée Allemande Au passage devant la cour de la maison à l'angle route de Gélacourt, route de Merviller se trouve rassemblés des prisonniers Français, l'un d'eux attire notre attention, il s'agit d'un dénommé COLIN de Merviller, Henri VERRELLE lui remet toutes les victuailles en sa possession
A Criviller au sol sur la placette est installé un important drapeau à croix gammée. Il indique à l'aviation la présence Allemande et nécessite un détour pour ne pas le fouler.Au moment ou nous le contournons au dessus de Baccarat des éclatements de la D.C.A encadrent encore le mouchard de reconnaissance.
Nous découvrons les"travaux de défense" ils se résument à un peuplier abattu en travers la route, le dernier en venant de Merviller, à un trou creusé dans es déblais des carrières proche de la voie ferrée dit"Le butte" (Maison Nø 2)ayant pu abriter une arme automatique.
Les dégâts de la "bataille" se limitent pour tout le hameau à deux impacts d'obus, l'un sur l'avant toit de la maison Nø 9 alors occupée par des réfugies Strasbourgeois, et l'autre au-dessus de la carrière dans le jardin VALLY Nø19 bis
C'est alors que l'on apprenait que le village n'était pas totalement vide
La veille au soir trois hommes du village Messieurs SIDHOUM Mohamed,Théophile BRIOT,et Auguste COURNEROUX (ce dernier impotent)s'étaient installés dans un abri qu'ils avaient aménagé les jours précédents dans une anfractuosité des anciennes carrières, ils y avaient passé une nuit relativement bonne.(Proximité de l'actuel 21 bis)
Vers 8 heures dans l'attente ils s'assirent sur un banc accolé à l'habitation SIDHOUM (Nø21);C'est de là qu'une patrouille de soldats Polonais les invitèrent à les suivre à la ferme du colombier, là un gradé Polonais leur indiqua qu'ils avaient fusillé‚ Monsieur BECKER pour le fait qu'il avait émis des signaux vers les lignes ennemies.
La Famille BECKER,et la dizaine de réfugiés Lorrains (Famille GOUTIN) avait été expulsée vers Merviller et avait trouvé refuge chez RICHARD (Nø4) où ils avaient annoncé la mort de leur père.
Dans l'heure qui suivie fut assemblées les planches qui servirent de cercueil à Monsieur BECKER, du goudron fut appliqué sur le sur extérieur de la clôture à l'angle sud-est de la ferme pour y masquer les traces de sang.
C'est plus tard que fut remarquées quelques traces de combats, aux limites de la commune de Gelacourt et du bois dit"Le pinasses"à la lisière là où au fond d'une excavation suinte une source à proximité des traces de grenades à manche et des pansements souillés, un peu plus bas sous les hêtres fut inhumé un soldat Polonais inconnu.
Il y a lieu de remarquer la facilité avec laquelle dans ces journées de juin 1940 il était possible de se procurer des armes
Au soir du 18 juin stationnèrent au hameau un groupe de 7 "Isolés" sous la conduite d'un sergent, bien que faisant preuve d'un optimisme rassurant sur la suite des événements ils révélèrent l'incroyable"Les Allemands ont franchi la ligne maginot l'arme à la bretelle"ils possédaient un cheval et un tombereau de paysan chargé d'armes récupérées dans les fossés. Ils passèrent la nuit dans la grange SEVERIN (Nø 10),certains indices laissent supposer qu'ils se délestèrent d'une partie de l'armement.
Découvert sous l'occupation le fait fut étouffé et rapidement oublié d'où certitude non établie.
Dans les mois qui suivirent, en 1941,je me souviens d'une conversation qu'eut mon père (démobilisé et de retour le 21/11/40) avec Madame SCHMITT habitante de la maison située à gauche entre Baccarat et Criviller (actuellement BOULANGER et pratiquement sous le viaduc de Criviller) Encore toute tremblante d'émotion elle indiquait que le 19 juin dans la nuit,vers 23 heures alors qu'elle était allée voir son chien très existé (un grand danois dans un enclos en fond de cours) une patrouille de soldats Polonais l'avait surprise:Le gradé lui avait dit"Malheureuse, que faites vous là sans votre blouse blanche on vous abattait on vient d'engager une patrouille Allemande ".Je me souviens particulièrement du terme "engager"que je découvrais
Durant L'année 1941 alors que nous étions en classe se présenta Monsieur BLANDIN Charles adjoint au maire, cabaretier à Criviller (Nø 12),il était accompagné d'Allemands porteurs d'un brassard noir Il demanda à Madame CUNY Ernestine notre institutrice de mettre à disposition de ces Messieurs la salle de classe, nous passâmes la journée dans la cour sous la surveillance de Madame CUNY,
Ces Messieurs procédaient à une enquête sur les circonstances du décès de Monsieur BECKER, les 3 hommes cités précédemment furent les premiers convoqués ainsi que d'autres habitants, ils souhaitaient connaître si des personnes étaient susceptibles de reconnaître d'éventuels soldats Polonais.
A ma connaissance cette enquête fut sans suite, Elle eut cependant un effet très défavorable sur la famille BECKER.
Les mois et les années passèrent, bien peu de personnes s'interrogèrent pour savoir si Monsieur BECKER avait des compétences pour émettre des signaux lumineux. Des hypothèses des plus farfelus furent avancées, ainsi disait-on que les exécuteurs étaient des avant-gardes Allemands qu'on nous avait fait quitter le village pour mieux s'approprier des paires de chaussettes dont une troupe qui venait de parcourir quelques 200 kilomètres à pieds en 6 jours avait probablement grand besoin.
CE QUI EST ECRIT
Parue au Éditions FAYARD de 1982 à 1989 Auteur Roger BRUGE les 5 Tomes de "LES COMBATTANTS DU 18 JUIN"semblent livrer des détails en rapports avec ces faits.
La quasi-totalité des Journaux de marche des opérations des armées de l'est ayant été détruit c'est à partir de diverses reconstitutions demandées aux évadés, exigés des officiers rentrant de captivités, et de témoignages spontanés que ces tomes ont été rédigés, ils n'ont pas l'exactitude et la rigueur de J.M.O tenus au jour le jour.
A de nombreuses reprises les témoins indiquent n'avoir à disposition que la carte du calendrier des P.T.T, de stationner rarement plus de 12 heures au même endroit ce qui accentue le manque de rigueur.
Ont aussi été consultées les archives Allemandes
Au tome 2 page 273 il est indiqué "Le 20 juin le 2 éme Bataillon du 3 éme R.G.P livre combat prés de la gare de Merviller, il y perd 10 tués et une douzaine de blessés, le lieutenant WITOSZYNSKI et le sous-lieutenant LEJKO sont au nombre des morts
Il s'agit de la gare de Merviller-Vacqueville, le pont sur la Verdurette ainsi que le pont enjambant la voie ferrée avait été détruits.Vraisemblablement la compagnie du capitaine Gawdzik est dans le cimetière.Effectivement 10 militaires Polonais dont deux Officiers seront enterrés dans le cimetière de Merviller dans l'angle nord-est prés de la petite porte par laquelle on entrait jadis le corps des anabaptistes ?
Une onzième victime un Français nommé Marcel Léopold sera enterré avec les Polonais, originaire de la région Bordelaise son épouse écrira à Madame la directrice de l'école de Merviller, les service postaux la remettront à Madame CUNY de préférence à Monsieur L'HUILLIER instituteur de Merviller
,Elle demandait à ce que les enfants des écoles entretiennent et fleurissent la tombe de son mari.
A la suite page 273,il est indiqué;Le Capitaine SITNY tient les entrées nord de Baccarat, vers 15 heures, il livre combat aux lisières de Baccarat et se plaint de la présence de Francs-tireurs dans les maisons.
,Le sous-lieutenant FASZCZ aurait été tué par eux.
L'auteur précise "Une Quarantaine de prisonniers Allemands internés à Raon-L'Etape ont été libérés le 20 Juin dans des conditions indéterminées.plusieurs d'entre eux appartenaient au I.R. 125 et rejoindront leur régiment.
Certains d'entre eux ont peut-être ramassé des armes Françaises pour faire le coup de feu à Baccarat
Au tome 1 page 420 il est indiqué Régiment d'infanterie 125 (I.R 125)à franchi le canal de la Marne au Rhin dans la soirée du 17 Juin dans le secteur de Réchicourt le Château"
Page 425 "Le 18 juin à 14 heures une contre-attaque menée par les débris de plusieurs bataillons Français débouchent de Réchicourt le Château et progresse de 800 mètres, plusieurs officiers Français font mention de la capture de prisonniers Allemands.Le Capitaine François de MENTHON (Futur Ministre) indique une section qui sera conduite à Foulcrey pour interrogation
Page 415 "Dans la matinée du 18 Juin se constitue prisonnier au nord de Artzviller les débris d'une compagnie, une vingtaine d'Allemands valides
Il est dont possible que ces deux groupes de prisonniers soient la quarantaine que l'on retrouve à Raon-l'Etape
Au tome 4 Page 25 il est indiqué "Le Capitaine Eugène AUBERT ancien commandant de l'ouvrage du "Chesnois" qu'il a sabot‚ sur ordre le 13 juin a fait récupérer des fusils et des munitions dans les fossés ce qui lui a permis la constitution de cinq sections.
Ce qui confirme la facilité avec laquelle on pouvait récupérer des armes.
Dans les différents tomes, il est indiqué que l'armée Allemande de 1940 en France se voulait une armée propre, elle comportait des sections de magistrats professionnels qui dans tous les cas douteux entreprenaient des enquêtes y compris pour des faits où la brutalité‚ des avant-gardes Allemande était évidente.
L'enquête menée à l'école de Criviller et concernant Monsieur BECKER n'avait donc rien d'exceptionnelle
Au tome 2 pages 264 et 283 on apprend que le 19 Juin au soir la 198 éme I.D (Division d'infanterie) venant d'Hablainville a atteint Azerailles qu'elle borde Gelacourt et franchira la Meurthe le lendemain entre Azerailles et Flin
Que la 75 I.D ce 19 Juin au soir a atteint Domévre sur Vezouze, qu'elle a pour mission de prendre Baccarat qu'elle atteindra le jeudi 20 juin vers 15 heures
Le témoignage de Madame SCHMITT "Présence d'une patrouille Allemande dans sa propriété‚ dés le 19 juin à 23 heures, soit 16 heures avant les avant-gardes! paraîtrait douteux si le Capitaine SITNY ne ferait mention de francs-tireurs.Parallèlement peut-on croire que les militaires envisageaient de défendre sérieusement la cuvette de Criviller où ils se seraient très rapidement trouvés sous les feux dominants adverses ?
Défense qui on l'a vue plus avant se limitait à un arbre abattu, une ou deux armes automatiques, et une dizaine de sentinelles, que l'impact de deux obus annihilera, et qui ne mettait certainement pas en danger la vie des civiles blottis aux fonds des caves.
Plus certainement ayant constaté‚ la présence d'éléments suspects, ils ont décidé pour éviter toute méprise d'évacuer la population civile rapidement
Comme il faut exclure les actes de guérilla émanant de civils, il faut admettre comme certaine l'évasion de prisonniers de Raon-l'Etape.
Comme il faut exclure les actes de guérilla émanant de civils, il faut admettre comme certaine l'évasion de prisonniers de Raon-l'Etape.
Dans les jours qui suivront soixante à quatre vingt mille prisonniers seront internés dans les casernes, et dans la cristallerie de Baccarat d'ors et déjà des milliers de fusils gisant dans les fossés, et une récupération par les évadés est des plus facile.
Capturés le 18 juin, ils sont signalés en armes dés le 19 à 23 heures dans la propriété SCHMITT c'est-à-dire moins de 36 heures après leur capture. on ne peut que s'interroger sur le fait qu'ils eussent été effectivement internés ou tout au moins que s'évadant par petits groupes l'on ne prit le soin de contrôler leur nombre pour que celui-ci soit totalement "dissous le 20 juin"
Ont-ils été dépouillés de la lampe électrique que de nombreux fantassins Allemands portaient en sautoir sur la poitrine ?
En ont-ils fait usage pour communiquer entre eux ?
Depuis le haut de la colline là où se situe la ferme du colombier"ont-ils émis des signaux lumineux pour tenter de localiser les lignes amis ?
Est-ce être présomptueux que d'émettre l'hypothèse que des petits groupes de prisonniers allemands ayant récupérés des armes circulaient dans la nuit du 19 au 20 juin 1940 sur les arrières des éléments polonais depuis la propriété
SCHMITT, aux abords de Criviller, jusqu'à la hauteur de la ferme du Colombier,et qu'ils firent usage de signaux lumineux.
Pour mieux les combattre les éléments polonais ordonnèrent l'évacuation de la population civile de CRIVILLER.
Comme ils le révélèrent à Messieurs SIDHOUM, BRIOT et COURNEROUX ils aperçurent ces signaux lumineux.
Ils les attribuèrent très probablement injustement à Monsieur Joseph BECKER
Cette douloureuse méprise lui coûta la vie.
Aucun indice ne permet d'indiquer que le sous-lieutenant FASZCZ aurait été tué dans ce secteur.
Je ne puis passer sous silence la déception qui fut mienne le 21 juin au matin, dés le lever du jour le canon gronda comme il ne semblait l'avoir jamais fait, Ils nous semblaient que la terre tremblait, imaginant la contre attaque de la Mortagne je m'en fus interroger Henri VERRELLE ce grand mutile qui avait perdu l'usage d'un bras en août 1914 derrière le mur du cimetière de Pexonne. Je fus déçu car pointant son bras valide vers le nord-ouest il me dit "C'est la direction de Toul ce sont probablement les forts qui résistent"
La réponse se trouve tome 4 Page 127,c'était prés de Marthémont les canons du II/3 R.A.C qui vidaient leurs coffres et qui dans la matinée du 21 juin allaient tirer 2 800 coups
L'occupation était commencée.
Le premier Octobre mil neuf cent quatre vingt dix neuf
ADDITIF
Ce document m'a valu de la part de Claude CUNY une remémoration que j'avais quelque peu oubli‚.
En Juin 1940 au départ de la route de Baccarat à Gélacourt existait longeant le mur des casernes un chemin apparaissant au cadastre comme ancien chemin de Baccarat à Merviller et passant devant la ferme du Colombier.
A son début à une cinquantaine de mètres à droite se trouvait une maison portant l'inscription "Villa des Pins"
Elle était habitée par Monsieur et Madame BIANCHI
Madame Bianchi était coiffeuse et dans la décennie qui suivie racontait volontiers à ses clientes le fait que dans la nuit du 19 au 20 Juin des soldats Polonais avaient fait irruption dans leur habitation, les avaient elle et son mari placés au mur, tenu sous la menace de leur arme pendant un temps qui leur avaient paru très long, fouillé la maison à la recherche d'armes.Ils leurs avaient indiqués qu'un des leur avait été assassiné a une centaine de mètres du lieu et les accusaient du forfait.
L'homme assassine s'agissait-il du sous-lieutenant FASZCZ!!
Vingt Mars deux mille trois. end fin 279
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